Un élève de 6ème assène des coups de coupe-coupe à deux de ses camarades
Après la fameuse histoire de l’élève avec le pistolet qui a tiré sur
son camarade de classe aux cours privés « Les pédagogues » des Hlm
Grand-Yoff, une autre histoire semblable
s’est produite le mardi dernier au Cem Senghor à Fatick, nous dit le
journal Populaire. Cette fois-ci, c’est non avec un pistolet que
l’enfant s’est attaqué à ses camarades de classe, mais avec un
coupe-coupe.
Les faits se sont déroulés mardi dernier dans ce
village situé dans la région de Fatick du nom de Senghor. Un élève en
classe de 6ème secondaire au Cem Senghor, au cours d’une bagarre, a
asséné des coups de coupe-coupe à deux de ses camarades de classe.
Heureusement, les coups ne leur ont pas été fatals. Les élèves
grièvement blessés aux mains ont vite été transportés au dispensaire du
village.
Mardi matin dernier, alors que la classe de 6ème B
était sans professeur, le proviseur de l’établissement a demandé au
responsable de la classe de surveiller ses camarades et de prendre les
noms des bavards. Ce à quoi le responsable de la classe de surveillance
s’est attelé avec dévouement en dressant ladite liste qu’il allait
remettre plus tard au proviseur. Au sortir de la classe, un des élève
non content de l’inscription de son nom sur la liste, s’est vite rendu
chez lui et s’est armé d’un coupe-coupe pour régler son compte avec le
responsable de classe qui a commis le sacrilège de mettre son nom sur la
liste des bavards.
Trouvant son camarade sur le chemin du
retour accompagné de son frère-cadet ainsi quelques amis, l’élève au
coupe-coupe a provoqué une bagarre qui s’est soldée par deux blessés. Le
responsable de la classe et son frère-cadet, qui tentaient de
s’interposer, ont été blessés aux mains. Les cris des élèves ont alerté
les professeurs ainsi que quelques passants qui ont vite fait de les
séparer. Les victimes ont été acheminées au dispensaire du village.
Les familles des victimes n’ont pas porté plainte contre l’agresseur.
Mais le proviseur de l’établissement, de son coté, a décidé non pas
d’alerter la police, mais de faire appel au conseil de discipline pour
réfléchir sur le sort de cet enfant « agresseur ». Un élève « agresseur »
qui a été édifié sur son sort, avant-hier, mercredi. Il a été exclu de
l’établissement pour juste trois jours. Cependant, les professeurs, de
leur coté, soucieux de leur vie avec ce qui venait de se passer, ont
vite fait de prendre leurs précautions. Car, disent-ils, un homme averti
en vaut deux.
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