vendredi 6 juin 2014

la mondialisation : problème et enjeux

                                                              Introduction                              
La mondialisation désigne le processus par lequel les relations entre les nations sont devenues interdépendantes et ont dépassé les limites physiques et géographiques qui pouvaient exister auparavant. La mondialisation revêt plusieurs aspects, en effet, elle touche la politique, l'économie, la culture, la société ou encore l'information. Elle représente l'ouverture de la frontière et l'avènement du commerce international, de la délocalisation et de la libre-circulation des Hommes et des biens.                A niveau économique on peut constater cette mondialisation par la multiplication des délocalisations de la production et la division internationale du travail. Plus généralement, le symbole de la mondialisation est représenté par l'émergence d'une culture commune, véhiculée par la langue anglaise.
           I°) Les problèmes de la mondialisation
1°) Les problèmes sociaux de la mondialisation
En fait la mondialisation profite principalement aux pays de la triade. A coté de cet ensemble, certains pays d’Afrique Noire, du Maghreb ou encore d’Asie ne connaissent pas les mêmes avantages que les pays de la triade. D’un le fait que les pays du nord accordent des subventions à leurs agriculteurs, leur permet de baisser les prix des produits sur le mondial et donc ces derniers sont bcp plus sollicités que les produits des PED. En conséquence, BCP de petits agriculteurs exploitants seront obligés de fermer leur ferme, ce qui génère le chômage, et ils seront ensuite obligés d’aller vers la ville et pour loger tout ce petit monde, on verra apparaître des favelas, des taudis, des chômeurs, la délinquance etc. D’un autre coté, le fait que les pays riches possèdent des outils performants leur donne la possibilité de produire en quantité et de réaliser des économies d’échelles…et cela a le même impact sur la vente de leurs produits que lorsqu’on accorde des subventions aux agriculteurs…..et les mêmes conséquences sociaux.
D’autre part, la mondialisation a des effets néfastes sur l’environnement, en ce sens que pour être plus compétitifs, les entrepreneurs vont utiliser massivement les ressources naturelles, faire tourner à temps plein les usines, ce qui genre pollution…d’ou l’apparition de pluies acides, l’effet de serre...
               2°) La mondialisation utopie
Il n’est plus ridicule de parler de « mondialisation ». Le mot fait maintenant partie du vocabulaire courant. Les effets de la crise financière et de la dépression nous rappellent tous les jours que la « mondialisation financière » et la « mondialisation économique » sont des phénomènes avec lesquels il faut compter. On parle en revanche moins volontiers de « mondialisation sociale » alors qu’il s’agit là de problèmes aussi concrets que les « délocalisations » et la déflation salariale. Et on ne parle pas du tout de « mondialisation politique », bien qu’il s’agisse là du problème le plus important et le plus urgent.
Les raisons de la méfiance à cet égard sont multiples. Les problèmes politiques à l’échelle de la planète sont d’une très grande complexité, et le « dépassement des Etats-nations » paraît d’une ambition démesurée. On qualifie volontiers d’utopique toute expression qui risque d’évoquer l’idée que cette question devrait être explorée. Les Anglo-Saxons utilisent l’expression « gouvernance mondiale » qui ne signifie exactement rien. En fait l’hypocrisie la plus totale règne en ce domaine et il est urgent de la dénoncer.
Le dépassement des États nations est en réalité l’entreprise la plus nécessaire si l’on souhaite être en mesure d’établir une société plus juste et plus humaine que celle que nous connaissons, C’est une entreprise réaliste qui est aujourd’hui commencée. Son succès est indispensable pour permettre le progrès de la paix, de la liberté, de la prospérité et de la justice sociale. Aucune doctrine ne saurait être qualifiée « d’humaniste » si elle n’inclut pas cet objectif dans son programme d’action. Il est donc urgent de détruire les fausses idées qui continuent d’encombrer les esprits et de décrire les mécanismes qui peuvent permettre d’élaborer à cet égard une stratégie réaliste et efficace.
         II°) Les enjeux de la mondialisation
Le terme « enjeu » désigne ce que l’on peut gagner ou perdre dans une compétition ou dans un défi. Alors quels sont les enjeux majeurs de la mondialisation en ce début du XXIème siècle ? La mondialisation a une double connotation. Elle fascine car elle représente un nouvel horizon d’opportunités en ce troisième millénaire, mais, elle inquiète aussi, car elle peut-être perçue comme une menace pour l’ordre économique et social de chaque Nation.
Cependant, au-delà de la peur et des fantasmes, la mondialisation est avant tout caractérisée comme un phénomène économique ancien et continu du développement du capitalisme libéral. A l’heure actuelle cette mondialisation se caractérise par l’engrenage de ces trois rouages activés par la main invisible « celle du marché » qui transforme l’espace économique. Une telle transformation de la dimension spatiale de l’économie accentue la concurrence entre les biens, les services et les capitaux, mais élargit également le champ de cette dernière à l’ensemble des politiques publiques nationales,, à la culture, à l’éducation, à la protection sociale, à la fiscalité , aux règles et modèles d’organisation. Ainsi la mondialisation de l’économie met en concurrence des nations dont les valeurs, les institutions, les règles, les richesses peuvent être différentes, ce qui explique pourquoi la libéralisation des échanges et des capitaux provoque des conflits entre les nations et à l’intérieur de celles-ci.
Face à de tels enjeux, une organisation citoyenne de la mondialisation ne serait-elle pas indispensable afin de préparer un meilleur avenir pour les générations futures ?
                    Conclusion
Le terme de mondialisation (aussi appelée globalisation) désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges (de biens, de main-d'œuvre et de connaissances), de l'expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échelle planétaire1. Elle se manifeste par, outre l'interdépendance croissante des économies (m Le terme s'enrichit au cours du temps au point de s'identifier, d'après Robert Boyer, à une nouvelle phase de l'économie mondiale8. Plusieurs définitions peuvent être distinguées. En 1983, Théodore Levitt désigne sous ce terme « la convergence des marchés qui s'opère dans le monde entier »mondialisation économique), l'expansion des échanges et des interactions humaines2.
                            Le plan
Introduction
I°) Les problèmes de la mondialisation
1°) Les problèmes sociaux de la mondialisation
 2°) La mondialisation utopie
II°)Les enjeux de la mondialisation

Conclusion

mardi 1 avril 2014

EXPOSE SUR LES DROITS DE L4HOMME APPROCHE ET Evolution du concept

                                        Introduction
Les droits de l'homme1 sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l'ethnie, la nationalité ou la religion.Selon cette philosophie, combattue ou éclipsée aux XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle par d’autres doctrines, tout homme -en tant que tel, et indépendamment de sa condition sociale- a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés », et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir.
Ainsi le concept de droits de l’homme est-il par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individu ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification2.
Les droits de l'homme, prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays civilisés par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales, afin que leur respect soit assuré par tous, y compris par l'État.
L'existence, la validité et le contenu des droits de l'homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en sciences politiques.
La première Déclaration des droits humains est celle de l’État de Virginie (États-Unis), écrite par George Mason et adoptée par la Convention de Virginie le 12 juin 1776 (appelée en anglais le Bill of Rights américain).Elle a été largement copiée par Thomas Jefferson pour la déclaration des droits humains incluse dans la Déclaration d'Indépendance des États-Unis du 4 juillet 1776, par les autres colonies pour la rédaction de leurs déclarations des droits humains, et par l’Assemblée française pour la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen, ainsi qu'elle aura inspiré largement la Déclaration universelle des droits de l'homme votée par l'ONU en 1948.

                        I.    Approche du concepte
Les principes des droits, de liberté et dignité humaine énoncés par la Déclaration des Droits de l'Homme sont universels indépendamment du consensus qu'ils suscitent chez les hommes et auprès des Etats qui composent la communauté internationale. Cette portée universelle provient du postulat intuitionniste selon lequel ils seraient inhérents à l'Homme, l'affranchissant ainsi des déterminismes sociaux et traditionnels qui nieraient cette égalité : « Tout les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit »
              1)une conception  commune
C'est en partageant cette même conception des Droits de l'Homme en tant que principes purs et universels que les Etats membres du Conseil de l'Europe ont pu adopter la Convention européenne des Droits de l'Homme. Celle-ci constitue une retranscription juridique de principes purs et universels ; ces derniers donnent une finalité aux divers systèmes et instruments juridiques participant de cette retranscription. Peut-on dire que l'interprétation juridique préserve la portée universelle des Droits de l'Homme, et dans quelle mesure elle correspond aux principes énoncés par la Déclaration ? En effet, les systèmes juridiques diffèrent d'un pays à l'autre, ne serait-ce que par la culture propre à chaque Nation. Parallèlement, on peut également relever une divergence philosophique évidente au sujet de l'Homme dans les cultures africaines et occidentales. A l'instar de l'esclavage, pratique courante chez les Touaregs dans laquelle le groupe opprimait l'individu. La conception africaine faisant prévaloir la communauté par rapport à l'individu, le poids de la tradition n'est pas considéré comme aliénant pour les hommes dans la mesure où elles structurent leurs relations sociales ainsi que leurs imaginaires.
La réalisation empirique des principes universels des Droits de l'Homme semble donc inexorablement affaiblir leur portée universelle lorsque l'on tente de les retranscrire dans le domaine juridique ; néanmoins, ils sont à l'origine de la maximisation concrète du bien être des individus dans le sens où ils accordent un poids identique au bonheur de chacun. En somme, l'usage utilitaire des Droits de l'Homme conditionne la culture de soi et du caractère, de manière à ce que tous soient aptes au bonheur. C'est la raison pour laquelle, ils constituent un rempart intellectuel contre toutes formes de superstitions et fondent une éthique téléologique en tant que principe rationnel. Les valeurs humanistes sous-jacentes à la Déclaration de 1789 sont-elles relatives à l'Occident ou universellement valables en dépit du contexte ou de l'histoire ? Selon Luc Ferry « D'une certaine façon, la Déclaration des Droits de l'Homme - sur un tout autre mode et dans un tout autre registre - n'est bien souvent pas autre chose que du christianisme laïcisé ou rationalisé »3(*). Effectivement une forme de relativisme culturel paraît inévitable quoique nécessaire afin qu'un projet démocratique corresponde au peuple qui en fait l'expérience. Cependant ce pragmatisme peut avoir des répercussions sur la protection d'une conception commune des Droits de l'Homme, car s'ils ne servent qu'à maximiser le bonheur du plus grand nombre de personnes pour les besoins de la démocratie, pourquoi leur accorder une valeur transcendante et intemporelle ? Peut-on considérer le bonheur de tous comme la fin ultime des Droits de l'Homme ? Rawls avait critiqué le credo téléologique de la conception utilitariste qui refuse tout point de vue intuitionniste des valeurs au profit du bien de tous. En dépit de la cohérence de l'analyse utilitariste sur laquelle repose la théorie politique contemporaine, on peut s'interroger avec Rawls sur la fin poursuivie par cette doctrine.
Le bonheur n'étant qu'un état psychologique et relatif de l'homme, peut-on en faire l'objectif final de la politique ? Premièrement, dans le cadre des Relations Internationales, la défense des Droits de l'Homme risque d'être considérée comme une ingérence étrangère dans les affaires nationales des Etats africains « Il y a une saisie intellectuelle de la domination qui l'articule au nom des Universaux (Liberté, Droits de l'Homme, etc.) dans les amphithéâtres et une saisie vitale de la domination qui, du berceau au tombeau, marque la chair rouge et fumante d'une culture et d'un continent piétiné et exilé de la prise de parole »4(*). Accepter de relativiser la portée universelle des Droits de l'Homme revient-il à assimiler des principes purs à une spécificité occidentale ?
D'autre part, cette position relativiste expliquerait la raison pour laquelle les Etats africains contestent les interventions humanitaires, ou les résistances dont ils font preuve quant à la transition démocratique prescrite par la Communauté Internationale.
Ii) évolution des droits de l’homme
  Le terme « droits » est un terme international qui a été défini par la communauté internationale notamment au niveau des Nations Unies comme réaction aux résultats destructeurs de la seconde guerre mondiale. Ce terme n’a pas représenté un nouvel concept dans l’histoire de l’humanité mais a pris différentes formes et formulations comme résultat d’un effort humain qui essaye de répondre à des interrogations sur l’injustice, la souffrance et l’oppression ainsi que le refus d’un mode de vie ayant donné lieu à une telle souffrance. L’esclavage, l’abus, les guerres destructives, l’exploitation des enfants et des ouvriers, les massacres collectifs ainsi que la discrimination basée sur l’ethnie, la torture et la pauvreté sont tous des événements anciens et même la lutte contre ces injustices remonte à bien longtemps.

1- Evolution historique des droits de l’Homme
L’idée des droits de l’Homme est née et a évolué avec l’évolution de l’Homme à travers différentes étapes et différents lieux jusqu’à arriver à ce cumul de connaissances scientifiques, législatives ayant donné lieu aux droits de l’Homme et leur promulgation dans des instruments internationaux.
La religion chrétienne a insisté sur le principe de la dignité humaine étant donné qu’il s’agit d’un don divin. Ensuite est née l’idée du droit naturel qui insiste sur les droits des individus tout en résistant à l’injustice. Les individus ont des droits naturels propres à leur nature même : le droit à la vie, à la liberté et à la propriété. L’individu en appartenant à un groupe vise à se confirmer et à garantir ses droits et non pas à les céder, l’Etat doit donc lui préserver ses droits et non pas le contraire.
L’idée a évolué vers la conception de la théorie du Pacte social, selon laquelle les individus abandonneraient une partie de leur liberté absolue en faveur d’une autorité qui les organiserait et les protègerait. Les autres libertés préservées restent hors portée de l’Etat, le cas échéant, elle perdrait la raison de son existence et donc manquerait à la base consensuelle de son autorité.
Avec l’apparition de l’islam, d’importants changements historiques se sont produits à tous les niveaux. Le message véhiculé par le Coran, la Sunna et les récits du prophète et de ses compagnons insiste sur la dignité humaine et la prohibition de l’esclavage. L’islam a mis en place des principes et des normes garantissant la dignité humaine, l’égalité, la non discrimination, la coopération entre les peuples, la liberté de culte, le droit à la vie et à la liberté, le principe de la solidarité sociale.
A la lumière de toutes les idées et les connaissances précitées, les premiers pactes sur les droits de l’Homme ont vu le jour dans certains pays : en Grande Bretagne la Magna carta a été promulguée en 1215, et une liste des droits en 1688 ; aux Etats-Unis la Déclaration de l’Indépendance en 1766 ; en France la Déclaration française des droits de l’Homme et du Citoyen en 1789.
Suite à l’ère de l’industrialisation en l’Europe et les problèmes ouvriers engendrés par la suite, une démocratisation économique et sociale s’est produite causant ainsi un impact sur les droits de l’Homme notamment avec la constitution française de 1848 et autres constitutions européennes. Dorénavant, l’Etat devra s’engager à protéger, instruire et aider le citoyen.

                           2- codification des droits de l’Homme
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été promulguée le 10 Décembre 1948. La Déclaration stipule un certain nombre de droits tels que le droit à la vie, à la liberté, à la dignité, à l’égalité devant la loi, à la réunion, au mouvement et la liberté de culte… il s’agit de droits individuels que la Déclaration demande aux pays de respecter et de ne pas violer car ce sont des droits naturels qui n’ont pas été octroyés par une autorité. Ainsi, toute violation de ces droits doit être dénoncée et il sera immédiatement demandé à l’Etat d’y remédier et d’indemniser les victimes du droit violé.
En 1948, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la DUDH en tant que référentiel international pour définir les droits reconnus qui doivent être respectés et consolidés pour tout individu sans discrimination. Il s’agit d’un minimum de droits humains à même de garantir le développement, la justice, l’égalité, la paix et la sécurité internationale. Ainsi, la Commission internationale des droits de l’Homme a été créée en 1946 par le Conseil économique et social des Nations unies, chargée d’élaborer des principes et des normes essentielles formant la base des instruments internationaux des droits de l’Homme. A la fin de sa mission, la commission a proposé un projet à l’Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 1948 (2). Il s’agit de la première partie des instruments internationaux et de la première référence internationale dans l’ère moderne destinée à consolider les droits de l’Homme au niveau de toute l’humanité (3).
La DUDH a été acceptée par plusieurs membres de la société civile, ce qui a donné de l’ampleur aux principes de cette déclaration et plusieurs peuples ont demandé d’insérer des articles de la DHDH dans leurs constitutions et leurs lois. Les « droits de l’Homme internationaux » ont été repris par les pactes internationaux de droits de l’Homme formant ainsi des normes de droits de l’Homme reconnues à l’échelle internationale. L’ensemble des instruments internationaux des droits de l’Homme (la Déclaration Universelle et les deux pactes internationaux) ne représente qu’un point de départ de ces pactes (4). Ces instruments internationaux sont le résultat de longs débats sereins au sein des Nations Unies sur la définition de ces nomes. Tout le travail réalisé par le mouvement international des droits de l’homme trouve sa base dans la DUDH.
Les autres instruments internationaux des droits de l’Homme ont été faits sur des années donnant ainsi lieu au Pacte international sur les droits civils et politiques, et au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adoptés par les Nations Unies en 1966. Ce sont deux conventions internationales juridiquement contraignantes et les pays ayant ratifiés ces pactes s’engagent à respecter les droits reconnus par ces deux pactes et à les consolider (5) .

3 - les garanties de protection des droits de l’Homme.

Dans la déclaration des droits de l’Homme, les anciens systèmes notamment l’anglais, l’américain et le français, ont posé des garanties pratiques de respect et de protection de ces droits même dans leurs versions traditionnelles. Ces garanties ont pris plusieurs formes dont le principe est la suprématie des articles stipulant les droits de l’Homme sur le reste des articles ; il ne s’agit plus désormais de simples déclarations sans aucun effet juridique se trouvant normalement dans le préambule des constitutions et parfois avant, mais à qui on commence à reconnaître la valeur contraignante bien que certains juristes constitutionnels continuent à nier cela en affirmant qu’elles n’atteignent pas le degré des lois normales. Par contre ceux qui leur ont reconnu cette valeur contraignante estiment que ces déclarations dépassent même la constitution, et donc elles contraignent le législateur ordinaire et le législateur constitutionnel. Pour d’autres, elles sont au même niveau que la Constitution et donc elles ne sont contraignantes qu’au législateur ordinaire et à l’administration.
Les garanties de protection des droits de l’Homme se sont concrétisées dans les volets suivants :
• La séparation entre les pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire ;
• Un control constitutionnel pour garantir que les lois soient conformes à la Constitution, de prévention politique ou judiciaire ;
• Un control de la légalité afin de garantir la conformité des lois, des décisions réglementaires et individuelles aux lois et à la Constitution.
• La création d’un poste de commissaire parlementaire, de Ministère public des droits de l’Homme ou médiateur ou quelconque institution ou commission de droits de l’Homme.
• Le contrôle direct du peuple dans les systèmes démocratiques directs par le biais du référendum, l’opposition, destitution des parlementaires, du chef de l’Etat, dissolution des conseils des représentants directement par le peuple ;
• Le contrôle indirect du peuple par le biais des médias, des partis politiques, des syndicats et des associations ;
• La création d’un tribunal des Droits de l’Homme tel que la Cour spéciale européenne de Strasbourg.
Les droits de l’Homme sont des garanties juridiques internationales qui protègent les individus et les groupes de n’importe quel comportement ou négligence pouvant atteindre les libertés fondamentales et la dignité humaine.
Quatrièmement : la classification des droits de l’Homme
Depuis plusieurs années, nombreuses tentatives de classification des domaines des droits de l’Homme ont vu le jour, leur évolution a été analysée et ils ont été traduits en instruments internationaux contraignants dans tous les domaines économiques, sociaux, politiques, civils, culturels et environnementaux. Trois étapes ont été signalées :
Première étape : primauté des droits individuels
Etape qui s’étend de 1945 à 1960 durant laquelle la Charte des Nations unies, la Déclaration universelle et autres conventions ont insisté sur les droits individuels, en mettant l’individu vs Etat.
Deuxième étape : interdépendance des droits individuels et des droits collectifs
La protection de l’individu n’a pas cessé malgré les défis et les situations difficiles des réfugiés, des apatrides, des femmes et des handicapés. Durante cette étape, les droits des peuples ont été liés aux droits de l’Homme et cela a été traduit dans la déclaration onusienne de 1960 sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés ». D’après cette déclaration, le colonialisme est une cause du sous-développement et une négation des droits de l’Homme. Cette interdépendance est présente dans les deux pactes internationaux de 1966, le premier article des deux textes stipule le droit des peuples à l’autodétermination d’où leur liberté de choisir leur système politique et social, de jouir de leur richesse et de leurs ressources naturelles (8).
L’équilibre / la balance idéologique (conflit entre les deux blocs) a favorisé l’octroi de droits individuels et de droits collectifs. Les Nations unies ont adopté le droit des peuples comme étant une partie essentielle des droits de l’Homme en dénonçant le racisme en 1963 et 1965, la discrimination raciale (apartheid) en 1973.
Troisième étape : équilibre entre les droits
Cette étape s’est caractérisée par un certain équilibre entre les droits et une revalorisation des droits civils et politiques des pays du tiers monde. De même elle souligne que les droits sont indivisibles et que les principes des droits de l’Homme sont universellement reconnus (9).
Depuis la promulgation de la Déclaration du droit au développement en 1986 avec une majorité de 146 votes, le « droit au développement » a été considéré comme étant un droit de la troisième génération du système des droits de l’Homme, ainsi le droit à la paix, le droit à un environnement salubre et le droit de jouissance commune du patrimoine humain.

                                  Conclusion

Les droits de l’Homme sont aussi importants les uns que les autres, car la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 stipule clairement que les droits économiques, politiques, civils, culturels, sociaux sont au même pied d’égalité. La communauté internationale a insisté sur ce principe dans la Déclaration du droit au développement en 1986, la Déclaration et le Programme d’action de Vienne de 1993 et la Convention sur les droits de l’enfant.
Les caractéristiques les plus importantes des droits de l’Homme :
- Caractère universel, inhérentes à la personne depuis sa naissance ;
- Insiste sur la dignité inhérente et l’égalité de tous les membres de la famille humaine ;
- Les droits de l’Homme sont inaliénables ;
- Les droits de l’Homme sontsont universellement garantis ;
- Les droits de l’Homme protègent aussi bien les individus que les groupes.
Les droits de l’Homme sont interdépendants et indivisibles. Le principe de l’indivisibilité repose sur le fait que tous les hommes sont égaux. Le respect et la protection des droits économiques, sociaux et culturels doivent être faits au même pied d’égalité que pour les droits civils et politiques. Le principe d’interdépendance des droits insiste sur le fait que l’exercice de l’un des droits de l’homme ne peut se faire indépendamment des autres droits.

dimanche 30 mars 2014

exposé sur citoyenneté active et vie politique

                      INTRODUCTION

La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu comme membre d'une cité (aujourd'hui d'un État) nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. La citoyenneté comporte des droits civils et politiques et des devoirs civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions. Au sens juridique, c'est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir.
La citoyenneté ne doit pas être automatiquement confondue avec la nationalité1, par exemple :
Ø En République du Vanuatu, est déclaré citoyen nivan toute personne vivant et travaillant sur le territoire.
Ø Un citoyen soviétique pouvait être de nationalité culturelle tatare, abkhaze, tchétchène, russe, juive, estonienne, etc.
Ø Un citoyen israélien peut être de nationalité culturelle juive, druze, circassienne, bédouine ou arabe2.
Ø Un citoyen néo-calédonien3 a la nationalité française et, par ce fait, la citoyenneté européenne. (Attention : la situation juridique de la Nouvelle-Calédonie est très particulière)
                                    I.        La citoyenneté active au sénégal
La citoyenneté active est la mise en œuvre dans la vie de tous les jours de son rôle de citoyen. Elle passe essentiellement par le fait associatif, l’exercice des droits d’association, d’expression libre, de grève et de manifestation. Elle est complémentaire de la citoyenneté représentative, et passe par la « la démarche participative ». Une société démocratique se construit dans un rapport dialectique entre deux formes différentes et complémentaires de l’exercice démocratique : les élections libres et la citoyenneté active
Fait associatif 
Le "fait associatif" est constitué de tous les regroupements formels et informels d’individus qui font la société. Au-delà des associations déclarées, il regroupe des associations informelles et ces multitudes de lieu où des gens se rencontrent régulièrement, échangent et élaborent ; que ce soit des groupes de mères de familles qui parlent, chaque matin, en conduisant leurs enfants à l’école, des groupes de voisins qui s’organisent pour avoir un éclairage public ou des jeunes qui se retrouvent et échangent aux pieds des immeubles faute de mieux.
Politique publique 
Une politique publique est l’expression d’ « intentions publiques » par la formulation de résultats attendus (buts et cibles à atteindre) à concrétiser vis-à-vis d’une population. Dans le cas de la Politique de la Ville, il s’agit de la volonté publique de faire et de transformer la réalité locale telle qu’elle a été appréhendée par un outil qui est le contrat de ville.
I Citoyenneté active ou rôle de la société civile pour une consolidation de la démocratie participative au Sénégal
Le début des années soixante voyait la plupart des Etats africains accéder à la souveraineté internationale. Cette autonomie est fortement marquée par des bouleversements sociopolitiques notamment l'avènement du modèle étatique dans la gestion des sociétés africaines. 
1. On ne naît pas citoyen, on le devient
La citoyenneté demeure un principe de régulation sociétale nécessaire dans nos sociétés contemporaines marchandes génératrices d’inégalités économiques et sociales. Retenons ici trois dimensions de la citoyenneté en guise d’introduction. C’est en premier lieu un bouquet de valeurs mobilisatrices, une éthique de l’intérêt général qui renvoie plutôt à un idéal. Ensuite, un ensemble de normes politiques et juridiques qui regroupent les droits et devoirs des citoyens. Finalement, la citoyenneté prend corps à travers un certain nombre de pratiques citoyennes, notamment de participation à la vie publique de la Cité. Nous verrons plus avant que ces pratiques citoyennes peuvent être source de débats sociétaux et s’agréger en des initiatives sociales et économiques porteuses de développement et d’innovation. Surtout, la citoyenneté constitue le terreau sur lequel se forme et croît le trinôme « individu, action collective, bien commun ». L’histoire montre que l’idée de citoyenneté ne s’est pas imposée aux Hommes par un quelconque processus naturel. Tout au contraire, elle est le fruit d’une construction mentale inscrite dans l’évolution de notre civilisation occidentale et dont les origines remontent à l’antiquité grecque. Elle a souvent fait débat parmi les philosophes, a pris part à des enjeux de luttes fondatrices, à l’exemple de la révolution française, ou s’est imposée à la suite de catastrophes globales, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme après la Deuxième Guerre mondiale. Mais plus qu’un simple postulat éthique au sens philosophique du terme, nous devons concevoir la citoyenneté comme le liant entre différents champs de la vie en société : la culture, l’économie, le social, l’associatif, le politique, etc.
                         II.      VIE POLITIQUE
Fait partie des thèmes récurrents des débats politiques mais ça n'a pas toujours été le cas. La société française, structurellement est une société d'immigration. Au début de la Révolution Industrielle, l'immigration va être présente dans la construction de la classe ouvrière et le sera dans différentes phases de l'histoire. En effet, l'expansion économique générée par la RI, a conduit à une hausse de l'immigration. Parmi les pays industrialisés, la France présente des caractéristiques particulières notamment des difficultés récurrentes en matière de main d'œuvre; le développement industriel en France va se faire dans un contexte de pénurie de main d'œuvre.
Causes fondamentales de la pénurie de main d'œuvre: lenteur de l'exode rural. Pendant très longtemps la France va conserver une paysannerie importante; conséquences de la Révolution Française et de la réduction du nombre de naissances. La France n'a pas de main d'œuvre donc il faut la chercher ailleurs= en 1851, plus de 300 000; en 1880, 1,2 millions. L'expansion du second empire se fait au travers d'un recours massif à l'immigration.
Cette immigration est une immigration de proximité (notamment les Belges); le développement de l'industrie textile au Nord se fait essentiellement par les Belges (Roubaix: majorité de population belge). Recours à la main d'œuvre italienne; l'immigration italienne sera la seule présente à toutes les périodes; ne cessera que dans les années 60 (connaissent la croissance économique). 

1)Vie politique dans la première guerre mondiale

Vie politique dans la Première Guerre mondiale en France
Marcel Sembat (un des 2 ministres socialistes), Faites un roi, sinon faites la paix : la République est incompatible avec la guerre. 
1. Les gouvernements, le Parlement et le commandement
Des conflits internes : Le Ministre de la Guerre, Millerand fut accusé de couvrir les actes du GQG. => flanqué de 4 secrétaires d’Etat + Delcassé démissionne le 13/10/15 (raisons perso). Le remplacer+ écarter Millerand (impopulaire auprès des parlementaires) = Viviani cède la présidence du gouvernement à Briand.
* Union sacrée : Pas de droite cléricale ou nationaliste, mais assise élargie : Jules Guesde, Emile Combes, Léon Bourgeois à gauche, Denys Cochin à droite sont ministres d’Etat. Appelle au m. Guerre un g. célèbre, Gallieni (mauvais rapports avec Joffre ; politique = faire respecter prérogatives gvt, plus d’ampleur commandement ; démissionne car malade, remplacé par Roque). 
* Comités secrets : leurs débats portent sur de pb diplomatiques concernant les Balkans, not. Relations avec Grèce. Aussitôt la victoire de la Marne, ministres et parlementaires supportèrent mal leur exil à Bordeaux.
* Lyautey vs Chambre : 14 mars 1917, M. Guerre refuse de révéler certains détails techniques (risques pour la défense nationale)=> députés estiment que le régime parlementaire est remis en cause => Lyautey démissionne. 
Des conflits externes : autorité civile, militaire vs loyalisme des généraux. Le pt de vue du général en chef : le gouvernement a le pouvoir de relever le commandement en chef si pas satisfait, mais sinon aucun contrôle sur son action. 
2. La démocratie en question 
* Libertés fondamentales remises en cause : 
* droit de vote : difficulté à procéder à des élections en temps de guerre (électorat à la guerre+ réunions interdites). Décembre 1914 : Chambre décide l’ajournement des élections jusqu’à fin des hostilités, reconfirmé en décembre 1917. 
                                  Conclusion
La citoyenneté ne se définit pas uniquement d’un point de vue juridique par la possession de lanationalité française et de ses droits civiques et politiques. Elle se définit aussi aujourd’hui comme une participation à la vie de la cité. Cependant, les citoyens n’ont aucun rôle obligatoire à jouer. En ce sens, le statut juridique de citoyen est un statut de liberté. Un citoyen peut choisir de participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie publique.
Toutefois, un citoyen actif a un rôle essentiel à jouer, qui prend tout son sens avec l’exercice du droit de vote. C’est à ce moment que le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En votant, mais aussi en faisant acte de candidature à une élection, il fait valoir son point de vue, change ou confirme les gouvernants, ou encore (dans le cadre du référendum) décide des grandes orientations de la politique nationale.
En dehors des élections, les citoyens peuvent également, de façon quotidienne, jouer un rôle important dans la société. Par exemple, ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et, ainsi, tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent, de venir en aide aux autres ou d’influencer la politique nationale.
De même, l’attitude individuelle des citoyens est importante. Les comportements de civisme(politesse, respect des biens publics...) sont pour beaucoup dans le caractère apaisé d’une société.

       La signification de certain mots

Citoyenneté

Lien social établi entre une personne et l’État qui la rend apte à exercer l’ensemble des droits politiques attachés à cette qualité sous réserve qu’elle ne se trouve pas privée de tout ou partie de cet exercice par une condamnation pénale (privation de droits civiques). Juridiquement, un citoyen français jouit de droits civils et politiques et s’acquitte d’obligations envers la société.

Nationalité

Lien juridique donnant à un individu la qualité de citoyen d’un Etat.
Référendum
Procédure de vote permettant de consulter directement les électeurs sur une question ou un texte, qui ne sera adopté qu’en cas de réponse positive.

Syndicat

Association de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêts sociaux, économiques et professionnels de ses adhérents.

Parti politique

Association organisée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune, dont elle recherche la réalisation, avec comme objectif la conquête et l’exercice du pouvoir.


lundi 26 août 2013

                                    - Cinq (5) morts enregistrés hier vers 6 heures du matin en plein centre de Mbour. C’est le bilan enregistré, lors d’un accident entre un bus de transport et un véhicule particulier. L’excès de vitesse et la pluie ont été comme d’habitude les causes de l’accident.


MBOUR- ACCIDENT MORTEL 5 morts à la suite d’une collision entre un véhicule particulier et un bus de transport  

                      
Le bilan est macabre. 5 morts ont été dénombrés dimanche sur la route de Mbour, dont 3 qui ont péri sur le coup. C’est aux alentours de 6 heures du matin, le dimanche, que l’accident a eu lieu sur la route principale, en plein centre ville. Un Bus de transport qui se rendait à Kaolack a été heurté de plein fouet par un véhicule de type Renault Express qui se rendait  à Dakar. Selon des témoignages, c’est le véhicule particulier conduit par le nommé Babou Sarr qui est venu percuter de plein fouet le bus. Sur le coup, on a enregistré trois morts et les deux autres occupants, blessés gravement, sont morts à l’hôpital de Mbour. L’apprenti du bus a été légèrement blessé. A en croire toujours des témoignages, le conducteur du véhicule particulier roulait à vive allure et soudain, il s’est déporté de l’autre côté de la voie pour aller heurter le bus de transport en commun, alors qu’il pleuvait. Les victimes de l’accident s’appellent Babou Sarr qui était le chauffeur, Babacar Mbaye, un cadre de Laborex à Dakar, El Hadji Malick Cissé, un commerçant à Mbour, originaire de Saint-Louis, Biram Diop, demeurant à Keur Balla et Séga Youm un employé de la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) à Dakar. Aussitôt après l’accident, le préfet de Mbour William Manel et le commissaire Bécaye Diarra se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts. Le véhicule particulier était complètement endommagé et pour faire sortir les occupants, il a fallu énormément de temps. C’est le énième accident survenu ces derniers temps à Mbour, car entre les mois de juin et juillet 2013, on a enregistré 7 accidents dont  les 5 mortels ont occasionné 11 morts dans la commune de Mbour, si l’on y ajoute les morts lors de l’accident qui a causé 6 décès au mois d’août dernier. Selon les statistiques détenues par la police, la commune de Mbour a fait durant l’année 2012, 496 accidents dont 262 avec des dégâts matériels, 222 accidents corporels et 8 accidents mortels. A en croire le chef de la police Bécaye Diarra, Mbour constitue la commune où il y a le plus d’accidents de la route. Ces accidents ont des causes diverses dues à l’absence de ralentisseurs, de lumière et de panneaux de signalisation et aux excès de vitesse. Sur toute la route, on constate des embouteillages à partir du croisement de Saly, jusqu’au quartier Oncad en passant par le foirail où des gros porteurs et des véhicules clandos sont stationnés tout le long de la voie d’une façon anarchique.